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tenait fut donc appelé le fong tch’ang = celui qui tient l’étendard t’ai-tch’ang). Le fong-tch’ang a un assistant.

Subordonnés :

  • 1. le t’ai-yo-ling, chef de la musique ;
  • 2. le t’ai-tchou-ling, grand prieur ;
  • 3. le t’ai-tsai-ling, grand sacrificateur ;
  • 4. le t’ai-che-ling, grand astrologue (c’est la charge qu’exercèrent Se-ma T’an et Se-ma Ts’ien) ;
  • 5. le t’ai pou-ling, grand devin ;
  • 6. le t’ai-i-ling, grand médecin.

Ces six fonctionnaires ont chacun un assistant

  • 7. Les deux kiun-koan en chef ;
  • 8. les deux tou-choei en chef préposés aux canaux et aux digues.

Ces fonctionnaires ont deux assistants.

Enfin, c’est du t’ai-tch’ang que relèvent tous les officiers préposés aux divers temples et sanctuaires impériaux. Le prieur secret, que supprima l’empereur Wen (cf. n. 10.185), devait être un de ses subordonnés.


VIII. — Les po-che, ou lettrés au vaste savoir, étaient des fonctionnaires de l’époque des Ts’in : nous savons que sous Ts’in Che--hoang-ti il y avait 70 po-che (cf. p. 179). En 136 avant J.-C., l’empereur Ou institua les ou-king-po-che ; les lettrés au vaste savoir des cinq ouvrages canoniques (les cinq ouvrages canoniques étaient le I king, le Chou king, le Che king, le livre sur les rites et le livre sur la musique).


IX. — Le lang-tchong-ling (fonction des Ts’in) commande à tous les officiers qui sont à l’intérieur du palais ; c’est le surinten-dant du palais. En l’an 104 avant J.-C., son titre fut changé en celui de koang-lou-hiun.

Subordonnés :

  • 1. Les ta-fou ou grands officiers sont occupés aux délibérations. On distingue :
    • les t’ai-tchong-ta-fou,
    • les tchong-ta-fou, et
    • les kien-ta-fou.