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soldats afin de surprendre Yong-yang[1]. Alors (l’empereur) licencia par décret l’armée du grand conseiller ; il envoya Tch’en Ou, marquis de Ki-p’ou[2], avec le titre de général en chef, pour que, à la tête de cent mille hommes, il allât attaquer (le roi de Tsi-pei) ; Ho[3], marquis de K’i[4], était à la tête d’une armée et campait à Yong-yang.

Le septième mois, au jour sin-hai (1er septembre 177 av. J.-C.), l’empereur vint de T’ai-yuen à Tch’ang-ngan. Il adressa alors cet édit aux fonctionnaires :

« Le roi de Tsi-pei s’est opposé à la vertu et s’est révolté contre l’empereur ; il a abusé ses officiers et son peuple pour faire une grande rébellion. Parmi les officiers et le peuple de Tsi-pei ceux qui, avant que mes soldats soient arrivés, rentreront d’eux-mêmes dans le calme et se rendront avec leurs troupes, leurs terres et leurs villes, je les amnistierai tous et leur rendrai leurs charges et leurs dignités ; ceux qui ont fait cause commune avec le roi Hing-kiu, mais qui l’abandonneront pour venir à moi, je leur pardonnerai aussi.

  1. Cf. note 06.109. .
  2. Aujourd’hui, préfecture secondaire de Tchao, province de Tche-li.
  3. Siu Koang dit : Son nom de famille était Tseng  ; il mourut la onzième année (169 av. J.-C.), de l’empereur Wen ; son titre posthume fut King.
  4. Au sud-est de la sous-préfecture actuelle de K’i, préfecture de T’ai-yuen, province de Chàn-si.