décapité à P’ouo-yang[1]. — Fan K’oai, d’autre part, à la tête de ses troupes, rétablit l’ordre dans le pays de Tai et décapita Tch’en Hi à Tang-tch’eng[2]. — Le onzième mois (11 déc. 196 - 8 janv. 195), Kao-tsou revint de sa campagne contre (K’ing) Pou et rentra à Tch’ang-ngan. Le douzième mois (9 janv. - 7 fév. 195), Kao-tsou dit :
— Ts’in Che-hoang-ti, Tch’en Ché, roi Yn de Tch’ou[3], le roi Ngan-hi[4] de Wei, le roi Min[5] de Ts’i et le roi Tao-siang[6] de Tchao ont tous leur postérité interrompue et sont sans descendants. Je donne à chacun d’eux dix familles pour garder leurs tombes ; j’en donne vingt à Ts’in Hoang-ti et cinq à Ou-ki[7], prince de la maison de Wei. (L’empereur) amnistia les officiers et le peuple de Tai. Ceux que Tch’en Hi et Tchao Li avaient entraînés de force furent tous amnistiés. — Un général de Tch’en Hi qui avait fait sa soumission, dit qu’au temps où (Tch’en) Hi s’était révolté, le roi de Yen, Lou Koan, avait envoyé des gens auprès de (Tch’eng) Hi et avait comploté secrètement
- ↑ Aujourd’hui, sous-préfecture de P’ouo-yang, préfecture de Jao-tcheou, province de Kiang-si.
- ↑ A 60 li au nord de la sous-préfecture de Tsing-hai, préfecture de Tien-tsin, province de Tche-li.
- ↑ Cf. Mémoires historiques, chap. XLVIII.
- ↑ Le caractère [] se prononce ici hi. Le roi Ngan-hi était le fils du roi Tchao.
- ↑ Son nom personnel était Ti ; il était le fils du roi Siuen.
- ↑ Son nom personnel était Yen ; il était le fils du roi Hiao-tch’eng et le père du roi Yeou.
- ↑ Ou-ki n’est autre que le prince de Sin-ling ; cf. Mém. hist., chap. LXXVII.