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La huitième année (469 av. J.-C.), le roi Yuen mourut. Son fils, Kié, qui fut le roi Ting, prit le pouvoir.

La seizième année (453 av. J.-C.) du roi Ting, les trois Tsin tuèrent Tche-po[1] et se partagèrent ses terres.

La vingt-huitième année (441 av. J.-C.), le roi Ting mourut. Son fils aîné, K’iu-tsi, prit le pouvoir : ce fut le roi Ngai. Le Ngai avait pris le pouvoir depuis trois mois, lorsque son frère cadet, Chou, l’attaqua soudain, le tua et s’arrogea le pouvoir ; ce fut le roi Se. Le roi Se avait pris le pouvoir depuis cinq mois quand son frère plus jeune, Wei, l’attaqua, le tua et s’arrogea le pouvoir ; ce fut le roi K’ao. Ces trois rois étaient tous fils du roi Ting.

La quinzième année (426 av. J.-C.), le roi K’ao mourut. Son fils, Ou, qui fut le roi Wei-lié, prit le pouvoir.

Le roi K’ao avait donné Ho-nan en fief à son frère cadet, qui fut le duc Hoan, afin qu’il héritât des charges et dignités du duc de Tcheou ; à la mort du duc Hoan, son fils, le duc Wei, prit le pouvoir à sa place ; à la mort du

  1. Tche-po avait pour nom de famille Siun et pour nom personnel Yao ; il avait pris une influence prépondérante dans le pays de Tsin et projetait de s’emparer du gouvernement. Les chefs des trois familles Han, Tchao et Wei le prévinrent en l’assassinant ; eux-mêmes détrônèrent quelques années plus tard le dernier duc de Tsin et se partagèrent son royaume pour en faire les États de Han, de Tchao et de Wei ; ces trois États formés des débris du pays de Tsin furent appelés les trois Tsin.