année (707 av. J.-C.), (le roi) attaqua Tcheng ; (un homme de) Tcheng blessa d’une flèche le roi Hoan[1] ; celui-ci se retira et opéra sa retraite. — La vingt-troisième année (697 av. J.-C.), le roi Hoan mourut.
Son fils, T’ouo, qui fut le roi Tchoang, prit le pouvoir. La quatrième année (693 av. J.-C.) du roi Tchoang, le duc de Tcheou, Hei-kien[2], projeta de tuer le roi Tchoang et de donner le pouvoir au fils de roi, K’o[3]. Sin po en avertit le roi ; celui-ci mit à mort le duc de Tcheou ; le fils de roi, K’o, s’enfuit (dans le pays de) Yen[4]. — La quinzième année (682 av. J.-C.), le roi Tchoang mourut.
Son fils, Hou-ts’i, qui fut le roi Hi[5], prit le pouvoir. — La troisième année (679 av. J.-C.) du roi Hi, le duc Hoan, de Ts’i, pour la première fois eut l’hégémonie[6]. — La cinquième année (677 av. J.-C.), le roi Hi mourut.
Son fils, Lang, qui fut le roi Hoei, prit le pouvoir. —
- ↑ Cf. Tso tchoan, 5e année du duc Hoan ; trad. Legge, p. 46 ; [trad. Couvreur].
- ↑ Ce Hei-kien, duc de Tcheou, ne nous est connu que par deux textes du Tso tchoan (5e et 18e années du duc Hoan ; trad. Legge, p. 45 [trad. Couvreur] et 71 [trad. Couvreur), dont le second raconte en détail les faits que Se-ma Ts’ien se contente d’indiquer ici.
- ↑ K’o avait pour appellation Tse-i ; il était le fils du roi Hoan et, par conséquent, le frère cadet du roi Tchoang.
- ↑ Cet État de Yen est le Yen méridional, dont les princes avaient pour nom de clan Ki ; c’est aujourd’hui la sous-préfecture de Yen-tsin, préfecture de Wei-hoei, province de Ho-nan.
- ↑ Le nom posthume de ce roi est généralement écrit Hi. Se-ma Ts’ien l’écrit [], mais Tchang Cheou-kié dit que ce caractère doit être prononcé comme le caractère hi.
- ↑ Cf. note 00.162.