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vassaux ne (contribuaient) pas aux sacrifices tsi, (le roi) améliorait ses pensées ; lorsque les vassaux ne (contribuaient) pas aux sacrifices se, il améliorait ses paroles, lorsque les vassaux ne (contribuaient) pas aux sacrifices hiang, il améliorait ses écrits ; lorsque les vassaux ne (contribuaient) pas aux sacrifices kong, il améliorait sa renommée ; lorsque les vassaux ne (contribuaient) pas (au sacrifice de l’avènement du) roi, il améliorait sa vertu[1]. Si, lorsque cette gradation avait été observée, des vassaux ne venaient point encore, (le roi) recourait aux punitions. Il châtiait donc ceux qui ne (contribuaient) pas aux sacrifices tsi ; il réprimait ceux qui ne (contribuaient) pas aux sacrifices se ; il corrigeait ceux qui ne (contribuaient) pas aux sacrifices hiang ; il faisait des reproches à ceux qui ne (contribuaient) pas aux sacrifices kong ; il avertissait ceux qui ne (contribuaient) pas au sacrifice (fait à l’avènement du) roi. Il avait donc, pour châtier par les punitions, des supplices ; pour réprimer

  1. La gradation qui précède se règle sur l’éloignement plus ou moins grand où les vassaux se trouvaient de la capitale ; ceux qui étaient les plus rapprochés pouvaient connaître les pensées intimes du roi ; s’ils manquaient à leur devoir, le roi devait faire retour sur lui-même et réformer ses pensées, car c’est peut-être à leur imperfection qu’était due l’infraction de ses sujets à la règle ; de même les vassaux du deuxième domaine connaissaient le roi par ses ordres verbaux ; ceux du troisième domaine le connaissaient par ses mandements écrits, etc.