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(contribuent aux) sacrifices tsi ; les vassaux seigneuriaux (contribuent aux) sacrifices se ; les vassaux qui viennent en hôtes (contribuent aux) sacrifices hiang ; les vassaux par contrainte (contribuent aux) sacrifices kong ; les vassaux des pays incultes (contribuent aux sacrifices qui se font à l’avènement du) roi.

« Les sacrifices tsi se font chaque jour ; les sacrifices se se font chaque mois ; les sacrifices hiang se font à chaque saison ; les sacrifices kong se font chaque année ; (c’est lorsque le deuil était) fini (qu’on faisait le sacrifice de l’avènement du) roi. Telle était la règle qu’observaient les anciens rois dans les sacrifices[1]. Lorsque les

  1. Lieou min (commencement du Ier siècle de notre ère) a cité, dans un rapport au trône, ce passage du Kouo yu et l’a commenté de la manière suivante (Ts’ien Han Chou, chap. LXXIII, biographie de Wei Hiuen-tch’eng, p. 13 v°) : « Au grand-père et au père décédé, on fait chaque jour le sacrifice tsi : au bisaïeul et au trisaïeul, on fait chaque mois le sacrifice se ; aux deux chambres qui contiennent les tablettes des autres ancêtres plus éloignés, on fait à chaque saison le sacrifice hiang ;sur l’autel (consacré au ciel) et sur l’aire (consacrée à la terre), on fait chaque année le sacrifice kong ; (sur l’emplacement du) grand sacrifice impérial c’est lorsque (le deuil est) fini qu’on fait le sacrifice (de l’avènement du) roi. — Voyez aussi même chapitre, p. 6 v°. — Le sens du mot tchong = quand le deuil de trois ans est fini, nous est indiqué par Hia Chen, cité par Wang Yuen-soen (Kouo yu fa tcheng, chap. I, p. 9 v°). — Les redevances payées par les vassaux étaient censées être des contributions aux sacrifices faits par le Fils du ciel ; plus les vassaux étaient éloignés de la capitale, moins fortes étaient leurs redevances et par conséquent moins fréquents étaient les sacrifices auxquels ils contribuaient.