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jusqu’au delà de la rivière Wei, il prit les plantes qui pouvaient lui servir. Ceux qui voyageaient s’enrichirent ; ceux qui restaient chez eux eurent des troupeaux et des réserves de grain. Le peuple eut confiance dans son zèle ; les cent familles l’aimèrent. Plusieurs personnes émigrèrent pour venir se mettre sous sa protection. C’est alors que commença la prospérité de la conduite des Tcheou. C’est pourquoi les poètes chantaient et se réjouissaient en pensant à sa vertu[1]. Le duc Lieou mourut.

Son fils, K’ing-kié, lui succéda. Il eut sa capitale à Pin[2]. K’in-kié mourut. Son fils, Hoang-p’ou, lui succéda ; Hoang-p’ou mourut. Son fils, Tch’a-fou, lui succéda ; Tch’a-fou mourut. Son fils, Hoei-yu, lui succéda ; Hoei-yu mourut. Son fils, le duc Fei, lui succéda ; le duc Fei mourut. Son fils, Kao-yu, lui succéda ; Kao-yu mourut. Son fils, Ya-yu, lui succéda ; Ya-yu mourut. Son fils, le duc Chou-tsou-lei[3], lui succéda ; le duc Chou-tsou-Lei mourut.

Son fils, l’Ancien duc Tan-fou, lui succéda. L’Ancien duc Tan-font remit en honneur les occupations de

  1. Une des odes du Che king est en l’honneur du duc Lieou (ode 6 de la décade Cheng min ; trad. Legge, Chinese Classics, t.IV, p. 483-489 ; [trad. Couvreur]).
  2. La localité de Pin correspond à la préfecture secondaire de Pin, province de Chàn-si.
  3. Ce nom est difficile à analyser. Le San tai che piao (chap. XIII du Che ki) écrit simplement Chou-lei ; le Che pen dit : le duc illustre Tsou-kan-tchou-tcheou, et considère Chou-lei comme son appellation. — Toute cette généalogie est peu claire (cf. T’ong kien kang mou, chap. IV, p. 14 r°, 26e année de l’empereur Yang-kia).