révolte. Le roi Tch’eng ordonna au duc de Tcheou de le tuer ; puis il nomma le vicomte de Wei dans le territoire de Song[1] pour qu’il continuât la descendance des Yn.
Ω Le duc grand astrologue dit : « C’est avec les odes sacrificatoires que j’ai mis en ordre les événements qui concernent Sié[2]. A partir de T’ang le victorieux, j’ai compilé le Chou (king) et le Che (king). — Sié avait pour nom de famille Tse ; ses descendants reçurent divers apanages et prirent pour nom de famille le nom de leurs royaumes ; il y eut la famille Yn, la famille Lai, la famille Song, la famille Kong-t’ong, la famille Tche, la famnille Pe-yn, la famille Mou-i[3]. — Kong-tse a dit : « Le char impérial des Yn était excellent et la couleur qu’ils mirent en honneur fut le blanc[4]. »
- ↑ Song est aujourd’hui la sous-préfecture de Chang-k’ieou, préfecture de Koei-té, province de Ho-nan.
- ↑ Cf. notes 103, 104 et 109.
- ↑ A l’exception des princes de Song (cf. note 237), toutes les autres familles qui sont ici énumérées paraissent avoir été peu importantes et ne sont pas mentionnées dans le Tch’oen ts’ieou.
- ↑ Se-ma Ts’ien réunit ici deux textes classiques différents. Dans le Loen yu, on lit : Montez le char des Yn ; — dans le Li ki : Au temps des Yn, on mit en honneur le blanc.