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Tsou-i transféra sa résidence à Keng[1]. L’empereur Tchong-ting mourut. Son frère cadet, Wai-jen, prit le pouvoir ; ce fut l’empereur Wai-jen. Le livre sur Tchong-ting nous fait défaut et n’est pas à notre disposition[2].

L’empereur Wai-jen mourut ; son cadet, Ho-tan-kia, prit le pouvoir ; ce fut l’empereur Ho-tan-kia. Au temps de Ho-tan-kia, les Yn se pervertirent de nouveau.

Ho-tan-kia mourut. Son fils, l’empereur Tsou-i, prit le pouvoir. Quand Tsou-i eut pris le pouvoir, les Yn prospérèrent de nouveau. Le devin Hien[3] remplit une charge.

Tsou-i mourut. Son fils, l’empereur Tsou-sin, prit le pouvoir.

  1. En parlant ici de Ho-tan-kia et de Tsou-i, Se-ma Ts’ien anticipe un peu sur ce qui suit, afin d’énumérer en même temps les changements de résidence. — Siang devait être au sud de la sous-préfecture de Nei-hoang, préfecture de Tchang-, province de Ho-nan. — Keng était dans la sous-préfecture de Ho-tsin, préfecture de P’ou-tcheou, province de Chān-si. D’après le T’ong kien tsi lan, il faudrait faire une distinction entre [] qui fut d’abord la capitale de Tsou-i et qui répondrait à la localité que nous venons d’indiquer et [] où Tsou-i transféra ensuite sa résidence et qui serait aujourd’hui la sous-préfecture de Hing-T’ai, préfecture de Choen-, province de Tche-li ; mais cette distinction paraît n’être qu’un raffinement de subtilité.
  2. Le livre sur Tchong-ting est mentionné dans la préface du Chou king (trad. Legge, p. 6, § 24) ; on voit que Se-ma Ts’ien déclare expressément que, dès son époque, il avait disparu.
  3. Le devin Hien est le fils du devin dont il a été parlé plus haut (cf. note 172).