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T’ang (Yao), de Yu (Choen) et du grand Yu[1]. Sa gloire et ses travaux se manifestèrent dans les cent familles et c’est pourquoi les cent familles furent en paix. Sié mourut.

Son fils, Tchao-ming, prit le pouvoir ; il mourut. Son fils, Siang-t’ou[2], prit le pouvoir ; il mourut. Son fils, Tch’ang-jo, prit le pouvoir ; il mourut. Son fils, Ts’ao-yu[3], prit le pouvoir ; il mourut. Son fils, Ming, prit le pouvoir ; il mourut[4]. Son fils, Tchen[5], prit le pouvoir ; il mourut. Son fils, Wei[6], prit le pouvoir ; il mourut. Son fils, Pao-ting, prit le pouvoir ; il mourut. Son fils, Pao-i, prit le pouvoir ; il mourut. Son fils, Pao-ping, prit le

  1. Tang et Yu ne sont autres que Yao et Choen. Le grand Yu est le fondateur de la dynastie des Hia.
  2. Siang-t’ou est mentionné dans le Che king (4e des odes sacrificatoires des Chang, trad. Legge, p. 640 ; [trad. Couvreur]) comme un des princes les plus éminents parmi les premiers souverains de la dynastie Yn.
  3. D’après le chapitre Ti hi du Che pen, Ts’ao-yu s’appellerait Leang-yu. En outre, entre ce prince et le suivant s’en trouverait un, nommé Ken-kouo te. — Pan Kou, dans le Kou kin jen piao du Ts’ien Han chou a essayé de combiner le système de Se-ma Ts’ien et celui du Che pen en faisant de Ts’ao-yu et de Ken-kouo un seul personnage qu’il appelle Ken-yu, fils de Tch’ang-jo.
  4. Le Tchou chou ki nien, 13e année de l’empereur Tch’ou de la dynastie Hia, dit que Ming mourut noyé dans le Fleuve.
  5. Le Che pen (chap. Ti hi) dit que le fils de Ming s’appela Ho.
  6. D’après Hoang-fou Mi, l’appellation de Wei était Chang-kia. Le mot kia est un des dix termes du cycle kia, i, ping, ting, ou, ki, keng, sin, jen, koei. A partir du roi Wei, tous les souverains de la dynastie Yn ont, dans leur nom, un de ces dix caractères cycliques. D’après les commentateurs (qui s’appuient sur le Po hou t’ong de Pan Kou), ces caractères servaient à désigner le jour de leur naissance. — On remarque cette même particularité dans les noms des ancêtres des princes de Ts’i (cf. Mém. hist., Ts’i T’ai kong che kia, chap. XXXII).