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Kien-ti le recueillit et l’avala ; c’est à la suite de cela qu’elle devint enceinte, puis enfanta Sié.

Quand Sié fut devenu grand, il aida Yu à maitriser les eaux et y acquit de la gloire[1].

L’empereur Choen donna alors à Sié l’ordre suivant[2] :

[Les cent familles n’entretiennent pas des relations amicales ; les cinq ordres (de devoirs) ne sont pas observés ; vous, soyez directeur des multitudes et répandez avec soin les cinq enseignements ; les cinq enseignements (ont leur principe) dans la douceur. »]

Il lui conféra la possession du pays de Chang[3] ; il lui donna le nom de famille Tse. Sié fleurit aux temps de

  1. Le Che king (4e des odes sacrificatoires des Chang, trad. Legge, p. 638 ; [trad. Couvreur]) réunit de même les noms du grand Yu et de l’ancêtre des Chang.
  2. L’allocution de Choen à Sié fait partie du Choen tien et nous l’avons traduite dans les Annales principales des cinq empereurs, p.83. Dans le texte présent, nous notons deux variantes [qui] rendent le texte plus facile à comprendre.
  3. D’après la géographie de l’époque des T’ang intitulée Kouo ti tche ; le fief de Chang correspondait à la sous-préfecture de Chang lo. Cette sous-préfecture est à 85 li à l’est de l’actuel Chang-tcheou, province de Chàn-si. — D’après le chapitre Kiu pien du Che pen, la résidence de Sié aurait été dans la ville de P’an.