Alors il écrasa le prince de Hou. Tout l’empire rendit hommage au souverain de Hia. L’empereur Ki mourut.
Son fils, l’empereur T’ai-k’ang prit le pouvoir. L’empereur [T’ai-k’ang perdit son royaume ; ses cinq frères l’attendirent au confluent de la rivière Lo et firent les chants des cinq fils[1].] T’ai-k’ang mourut.
Son frère cadet, Tchong-k’ang, prit le pouvoir ; ce fut l’empereur Tchong-k’ang. Au temps de l’empereur Tchong-k’ang, [Hi et Ho[2] se plongèrent dans les orgies et les débauches ; ils négligèrent les saisons et mirent le trouble dans les jours ; (le prince de) Yn alla les châtier. On fit le Châtiment de Yn[3].] Tchong-k’ang mourut.
Son fils, l’empereur Siang, prit le pouvoir ; il mourut. — Son fils, l’empereur Chao-k’ang, prit le pouvoir ;
- ↑ Les Chants des cinq fils forment le troisième des livres de Hia dans le Chou king traditionnel ; ils appartiennent au pseudo-texte antique et leur authenticité est fort contestable. On remarquera que Se-ma Ts’ien paraît n’en connaître que le titre.
- ↑ Les Hi et les Ho sont les descendants des personnages de même nom que Yao chargea de présider aux principes yn et yang et aux quatre saisons. Cf. note 01.176.
- ↑ Le Châtiment de Yn est le quatrième des livres de Hia ; sous sa forme actuelle, son authenticité est plus que douteuse, cf. note 318. — Le royaume de Yn correspond à la sous-préfecture de Koang-yuen, préfecture de Pao-ning, province de Se-tch’oan.