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parcourut la rivière Yen ; à l’est, elle devient le Tsi qui entre dans le Ho, puis en ressort pour former le Yong ; à l’est, (ce cours d’eau) sort au nord du T’ao-k’ieou ; plus à l’est, il arrive au (marais de) Ko ; plus au nord-est, il se réunit à (la rivière) Wen ; plus au nord, il entre à l’est dans la mer[1]. —

  1. Sur le cours du Tsi, cf. note 131. — A sa sortie de la montagne Wang-ou, le Tsi s’appelait Yen ; mais il ne devait pas tarder à perdre ce nom, comme le prouve l’existence de la sous-préfecture de Tsi-yuen (c’est-à-dire source du Tsi), dans la préfecture de Hoai-k’ing, province de Ho-nan. Le Tsi se jetait dans le Ho tout près de la sous-préfecture de Mong. A une grande distance de là, en face de la sous-préfecture de Ou-tché, le Hoang-ho, au moment de tourner vers le nord, laissait échapper vers le sud-est un embranchement qui était considéré comme la continuation de la rivière Tsi ; cet embranchement formait l’étang de Yong (cf. note 188). — L’étang de Ko est dans le voisinage immédiat de la ville préfecturale de Ts’ao-tcheou à l’extrême ouest du Chan-tong ; comme l’étang de Yong et celui de Ko sont tous deux sur le bord même du Hoang-ho actuel, il est évident que le Hoang-ho coule maintenant dans l’ancien lit du Tsi. — D’après le texte du Yu kong, il est évident que la colline — appelée T’ao-kieou devait se trouver entre les lacs de Fong et de Ko ; on ne saurait donc la placer auprès de la sous-préfecture actuelle de Ting-t’ao, car celle-ci est au sud-est et non à l’ouest de l’étang de Ko ; on ne peut pas savoir quelle était sa situation exacte. — Sur la rivière Wen, cf. note 150. — L’embouchure du Tsi devait être celle de l’actuel Siao ts’ing-ho.