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La rivière Jo passe par (la montagne) Ho-li ; le surplus de ses eaux entre dans les Sables mouvants[1]. — (Yu) parcourut la rivière Hei ; elle passe par San-wei et entre dans la mer du Sud[2]. — (Yu) parcourut le Ho ; du Tsi-che, il va jusqu’à Long-men ; au sud, il arrive au nord du Hoa ; à l’est il arrive au (mont) Ti-tchou ; encore plus à l’est, il arrive au gué de Mong ; à l’est, il dépasse son confluent avec (la rivière) Lo et arrive à Ta-p’ei ; au nord, il dépasse la rivière Kiang et arrive au Ta-lou ; au nord, il se divise en neuf Ho ; ceux-ci se réunissent pour former le Ni-ho qui se jette dans la mer[3]. — A partir du

  1. Cf. note 206. Les sables mouvants sont le grand désert à l’ouest de Kia-yu-koan.
  2. Cf. note 193.
  3. Sur le Tsi-che et Long-men, cf. note 216 : sur la montagne Hoa ou Tei-hoa, cf. note 192 ; la montagne Hoa marque le point où le Hoang-ho tourne de la direction sud vers l’est. — La montagne Ti tchou est celle qui est au milieu du Hoang-ho, en amont de la sous-préfecture de Yuen-k’iu, province de Chān-si ; cf. note 222. — Le gué de Mong se trouve entre la sous-préfecture de Mong-tsin sur la rive droite du fleuve, et celle de Mong sur la rive gauche, à l’ouest de la préfecture de Hoai-k’ing, province de Ho-nan ; c’est un lieu célèbre dans les Annales chinoises. — C’est peu après son confluent avec la rivière Lo que le Hoang-ho quittait le lit où il coule aujourd’hui et se dirigeait vers le nord-est ; la montagne Ta-p’ei est au nord de la sous-préfecture de Siun, elle-même au nord-est de la préfecture de Wei-hoei, province de Ho-nan. — La rivière Kiang est identifiée avec le cours supérieur de la rivière Tchang actuelle ; la rivière Tchang est constituée par la jonction de deux branches, le Tchang clair, et le Tchang bourbeux ; toutes deux ont leur source dans le Chān-si, la première au nord de la préfecture secondaire de Leao, la seconde à l’ouest de la préfecture de Lou-ngan  ; elles se réunissent au lieu appelé Kiao tchang-k’eou, tout au nord du Ho-nan ; le Tchang ainsi formé devait, au temps du Yu kong, se jeter dans le Hoang-ho sur le territoire de la préfecture de Koang-p’ing, province de Tche-li. — Sur le lac Ta-lou, cf. note 129. — Sur les neuf Ho, cf. note 132. — Le nom du Ni-ho donne à entendre que les neuf fleuves s’y réunissaient en heurtant leurs cours opposés ; M. von Richthofen (I, p. 323) pense que les diverses branches du Ho se réunissaient peu avant de se jeter dans la mer, de la même manière que nous voyons de nos jours tout un système compliqué de cours d’eau confluer à T’ien-tsin ; M. von Richthofen admet que l’embouchure unique du Ho devait être au delà même de T’ien-tsin, dans les environs de la montagne Kié-che (cf. note 130).