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délimitent la province de Leang. Min et Pouo furent mis en culture[1]. — ► (Les rivières) T’o et Tch’en[2] eurent un cours

  1. Le massif des montagnes Min sert de ligne de démarcation entre le Kan-sou, le Se-tchouan et la région du Koukou-nor ; la rivière Min (considérée par les Chinois comme le cours supérieur du Yang-tse-Kiang) y prend sa source. — Le nom de Pouo ou Pouo-tchong est donné à deux montagnes : § l’une, qui est celle dont il est ici question, est au sud de la préfecture secondaire de Ts’in, province de Kan-sou ; une branche de la rivière Kia-ling, appelée le Han occidental, y prend sa source. § L’autre montagne Pouo-tchong est au nord de la préfecture secondaire de Ming-Kiang, province de Chàn-si ; la rivière Han (qui n’a rien de commun avec le Han occidental) y prend sa source.
  2. D’après K’ong Ngan-kouo, le T’o et le Tch’en dont il est ici parlé seraient ceux-mêmes que nous avons vus mentionnés à propos de la province de King. Si nous rejetons cette opinion comme insoutenable, nous n’en sommes guère plus avancés, car un regard jeté sur la carte nous fera voir que les systèmes du Kiang et du Han ne s’anastomosent point dans la province de Leang. Peut-être les noms de T’o et de Tch’en sont-ils appliqués ici à des ramifications qui font communiquer entre eux le Kiang et un autre de ses affluents, par exemple le Kia-ling-Kiang ; mais ce n’est là qu’une pure hypothèse.