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dans le Ho. — Les eaux débordées du (lac) Yong[1], furent enfermées dans des limites fixes ; — il (Yu) conduisit (les eaux du) lac Ko jusqu’au lac Ming-tou[2]. Le sol y est friable ; dans les parties basses, il forme des mottes et il est pauvre. — Les champs sont au quatrième rang ; les redevances sont en moyenne au second rang. — Le tribut consiste en laque, en soie[3], en toile fine, en gros chanvre ; les mannes sont remplies de tissus en soie[4] et

  1. K’ong Ngan-kouo explique le mot po du Chou king dans son sens ordinaire de « flot ». Se-ma Tcheng interprète le mot Po du Che ki comme signifiant « eaux débordées ». Il n’y a donc pas lieu de supposer deux lacs dont l’un s’appellerait Yong et l’autre Po, ni, d’autre part, d’appeler Yong-po le lac qui a toujours eu simplement le nom de Yong. Le lac de Yong était desséché et avait cessé d’exister dès l’époque des Han, comme nous l’atteste Tcheng Hiuen ; il se trouvait sur le territoire des sous-préfectures actuelles de Yong-tse et Yong-yang, préfecture de Kai-fong, province de Ho-nan.
  2. D’après les indications du Kouo ti tche, le lac Ming-tou (ou Mong-tchou, leçon du Chou king) se trouvait dans la sous-préfecture actuelle de Ting-t’ao, préfecture de Ts’ao-tcheou, province de Chan-tong. Quant à l’étang de Ko, il est marqué par les cartes chinoises modernes au lieu même où est située la ville préfecturale de Ts’ao-tcheou.
  3. Au lieu du mot, le Chou king écrit qui signifie « chanvre ».
  4. Sur le sens exact du mot, voyez note 161.