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La terre y est blanche et friable ; les redevances y sont en somme au premier rang[1] ; les champs y sont au cinquième

  1. Les neuf provinces sont rangées par ordre de valeur sous le rapport des redevances et sous le rapport des terres cultivées en deux séries où la place de chacune d’elles est indiquée par les trois subdivisions cháng tchōung hiá de trois catégories cháng tchōung hiá. Ainsi cháng cháng signifie la première subdivision de la première catégorie, c’est-à-dire le premier rang ; tchōung tchōung signifie la première [css : deuxième ?] subdivision de la seconde catégorie, c’est-à-dire le cinquième rang. Voici la liste des rangs occupés par les neuf provinces dans les deux séries ; le premier chiffre indique le rang sous le rapport des redevances et le second le rang sous le rapport de la valeur des terres : Ki 1. 5 ; Yen 9. 6 ; Ts’ing 4. 3 ; Siu 5. 2 ; Yang 7. 9 ; King 3. 8 ; Yu 2. 4 ; Leang 8. 7 ; Yong 6. 1. Le mot ts’ouŏ est expliqué par K’ong Ngan-kouo comme signifiant que cette terre produit des redevances du premier degré et aussi du second ; d’après Ma Yong, elle signifie que les terres sont les unes meilleures, les autres moins bonnes, mais qu’en somme les redevances qu’elles produisent sont du premier degré. Nous adoptons cette seconde interprétation ; en effet, si les degrés dont il s’agit ne sont pas des mesures absolues mais servent à établir un ordre de succession entre les provinces, ils doivent être assignés chacun à une province déterminée et une province ne peut être à la fois la première et la seconde sur la liste.