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mérite[1] ; — il arriva jusqu’aux (rivières) Heng et Tchang[2]. —

  1. Une partie du nom de T’an-hoai se retrouve dans celui de la préfecture actuelle de Hoai-k’ing (province de Ho-nan), avec laquelle d’ailleurs on identifie T’an-hoai.
  2. Le Tchang est une rivière composée de deux cours d’eau : le Tchang clair et le Tchang bourbeux. § Le Tchang clair prend sa source à une quinzaine de kilomètres au sud-ouest de la sous-préfecture de Lo-p’ing, préfecture de T’ai-yuen, province de Chān-si ; § le Tchang bourbeux prend sa source à environ 25 kilomètres à l’ouest de la sous-préfecture de Tch’ang-tse, préfecture de Lou-ngan, province de Chān-si. § Tous deux se réunissent au lieu appelé Confluent des Tchang, dans la sous-préfecture de Ché, préfecture de Tchang-, province de Ho-nan ; § puis le Tchang se dirige vers le nord-est et va se réunir à T’ien-tsin aux différents cours d’eau qui se jettent dans la mer sous le nom de Pei-ho. On verra plus loin qu’au temps du Yu-hong il se jetait dans le Hoang-ho. — Le mot heng est expliqué assez arbitrairement par K’ong Ngan-kouo et Tcheng Hiuen comme l’équivalent de = transversal ; cette épithète ferait allusion à la direction de son cours qui est presque perpendiculaire à celui que suit le Hoang-ho dans le Chān-si. Wang Sou est plus exact quand il dit que le Heng et le Tchang sont deux rivières différentes. En effet, Li Tao yuen, dans son commentaire au Choei king, donne le nom de rivière Heng au Tchang bourbeux.