Page:Sima qian chavannes memoires historiques v1.djvu/368

Cette page n’a pas encore été corrigée

[Province de Ki[1] : quand il eut travaillé à (la montagne)

  1. La province de Ki est la seule dont les limites ne soient pas indiquées, mais on peut les déterminer approximativement, puisqu’on connaît les frontières des huit autres provinces ; elle était comprise entre le Hoang-ho à l’ouest et la rivière Leao à l’est : au sud et au sud-est elle longeait le cours du Hoang-ho. En ce temps, le Hoang-ho quittait son lit actuel — à quelque distance à l’est de la préfecture de Hoai-k’ing, province de Ho-nan, passait à Wei-hoei-fou, puis, se dirigeant au nord, traversait le pays compris entre Tchang-te-fou et Ta-ming-fou : il arrivait dans le lac Ta-lou qui porte encore aujourd’hui ce nom et se trouve à peu de distance au nord-est.de Choen--fou (prov. de Tche-li) ; à partir du lac Ta-lou, il se divisait en neuf branches : la plus importante paraît avoir été celle qui décrivait l’arc le plus septentrional ; elle passait à l’est de Pao-ting-fou, traversait à angle droit le Pei-ho actuel, à l’ouest de T’ien-tsin ; puis elle coupait perpendiculairement le Pei-tang ho actuel et devait se jeter dans la mer non loin de la montagne Kié-che, sous-préfecture de Tch’ang-li, préfecture de Yong p’ing, province de Tche-li (cf. Richthofen, China, t. I, p. 321-323). . La province de Ki était celle où se trouvait la capitale. Quelle était cette capitale ? Si les travaux de Yu doivent être rapportés à l’époque où Yao était encre empereur (cf. note 01.242), la capitale était P’ing-yang, aujourd’hui sous-préfecture de Lin-fen préfecture de P’ing-yang, province de Chān-si ; au temps, du règne de Choen, la capitale était P’ou-fan, aujourd’hui sous-préfecture de Yong-tsi, préfecture de P’ou-tcheou, province de Chān-si. Toutes deux étaient donc situées dans l’ancienne province de Ki.