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CHAPITRE II
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DEUXIÈMES ANNALES PRINCIPALES
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LES HIA
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Yu, (comte de) Hia[1], avait pour nom personnel Wen-ming[2]. Le père de Yu s’appelait Koen[3] ; le père de Koen

  1. Tchang Cheou-kié exprime l’opinion, aujourd’hui généralement acceptée, que Hia est un nom de lieu ; c’est le pays que Yu reçut en fief et dont il était comte (cf. note 293) avant son avènement. Hia correspond à la préfecture secondaire de Yu, préfecture de Kai-fong, province de Ho-nan.
  2. Aux yeux de Se-ma Ts’ien, Wen-ming est le nom personnel de Yu, comme Fang-hiun est le nom personnel de Yao et Tch’ong-hoa le nom personnel de Choen. Le texte du Chou king est moins clair et c’est pourquoi le pseudo-Kong Ngan-kouo a pu soutenir que ces trois expressions n’étaient pas des noms propres, mais des noms communs ayant un sens dans la phrase ; son opinion ne s’accorde pas avec la leçon des Mémoires historiques.
  3. Le Che pen, cité par Se-ma Tcheng, dit que Koen épousa une fille de la tribu Chen qui s’appelait Niu-tche ; elle enfanta Kao-mi  : Kao-mi serait, d’après le commentateur Song Tchong, le nom du pays que Yu reçut en fief. — Se-ma Tcheng, citant le Chou wang pen ki de Yang Hiong (53 av. J.-C.-18 ap. J.-C.), fait naître Yu auprès de la montagne Che-nieou ; cette hauteur se trouve à l’ouest de la sous-préfecture de Min-tch’oan, préfecture de Tch’eng-tou, province de Se-tch’oan. Le T’ong kien tsi lan (chap. II, p. 1 r°) donne le même renseignement, mais en le rapportant au Chou pen ki de Ts’iao Tcheou (qui vivait au temps de la dynastie Han du pays de Chou, 221-263 ap. J.-C.).