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l’intérieur des quatre mers, tout le monde fut reconnaissant à l’empereur Choen de ses actions méritoires.

Alors Yu mit en honneur la musique des neuf reprises[1] ; il fit accourir les êtres étranges[2] ; le phénix mâle et le phénix femelle vinrent en volant[3].

Les vertus éclatantes dans l’empire commencèrent toutes au temps de l’empereur Choen[4].

  1. La musique de Yu comprenait neuf chants successifs, chantés chacun sur un ton différent.
  2. L’apparition d’êtres singuliers est regardée par les Chinois comme un présage de bon augure.
  3. Cf. Chou king, chap. I et Tsi, trad. Legge [css : édition/rechercher : ‘phoenix’], Chinese Classics, t. III, p. 88 ; [trad. Couvreur].
  4. Proprement : de l’empereur Yu ; nous avons écrit Choen pour éviter toute confusion avec Yu dont il a été question dans le paragraphe précédent.