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attentifs ; conformez-vous aux temps ; observez quels devoirs prescrit le ciel[1].

Tous les trois ans il y avait un examen des mérites[2] ; au bout de trois examens, on faisait des dégradations et des promotions, des renvois et des nominations. Toutes les tâches furent bien exécutées.

On divisa et on repoussa les San-miao[3].]

Ces vingt-deux hommes accomplirent tous leur tâche. Kao-yao étant chef de la justice, on eut la paix ; dans le peuple, chacun fut soumis et obtint ce qu’il méritait. Po-i présidant aux rites, tous les hommes, du haut en bas (de l’échelle sociale), se firent des concessions. Choei étant directeur des travaux, les cent travailleurs firent tous leurs efforts. I étant intendant des eaux et forêts, les montagnes et les marais furent ouverts (à la culture).

  1. Nous suivons ici le sens indiqué par Tchang Cheou-kié. Le ciel dont il est question est le ciel physique ; on observe l’ordre établi par le ciel en se conformant aux saisons.
  2. Encore aujourd’hui la coutume de faire subir un examen triennal à tous les fonctionnaires est de règle. Tous les trois ans, le gouverneur de chaque province rédige un rapport sur ses subordonnés (cf. notes 202 et 219).
  3. On a vu plus haut que le peuple de San-miao avait été transporté par Choen du sud dans l’ouest ; Kiang Cheng explique que, les San-miao se montrant encore insubordonnés dans leur nouvelle résidence, on fut obligé d’user envers eux de nouveaux moyens de rigueur. — Tout ce qui précède avait trait à la nomination des fonctionnaires ; on ne comprend guère ce que vient faire ici cette phrase isolée.