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Po-i[1], K’oei, Long, Choei[2], I[3], P’ong-tsou avaient tous été, dès le temps de Yao, promus à des emplois, mais on n’avait pas encore distingué les attributions des fonctions. Alors [Choen se rendit au (temple de) Wen-tsou[4]. Il tint conseil avec les (chefs des) quatre montagnes pour ouvrir les quatre portes[5] et percevoir par les oreilles et par

  1. Po-i passe pour l’ancêtre des princes de Ts’i.
  2. K’oei Long et Choei ne nous sont guère connus que par le texte du Choen tien que Se-ma Ts’ien va reproduire quelques lignes plus bas.
  3. Les commentateurs chinois identifient I avec Po-i qui est l’ancêtre des Ts’in d’après Se-ma Ts’ien (Mém. hist., ch. V) ; mais le rapprochement ne paraît pas se justifier par des raisons bien solides. — P’ong-tsou nous est inconnu.
  4. Cf. note 221.
  5. C’est-à-dire qu’il ouvrit les quatre portes de la capitale, pour que les hommes vinssent des quatre points cardinaux à la cour, et qu’il connût par eux ce qui se passait dans les quatre directions, comme s’il le voyait de ses yeux et l’entendait de ses oreilles. Ce passage semble bien confirmer l’opinion que les chefs des quatre montagnes étaient au nombre de quatre (cf. note 199).