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répliqua :

— Bien. Ce sont là, j’espère, vos sentiments[1].

Choen recommença à servir Kou-seou et à aimer son frère cadet et fut sans cesse plein d’égards pour eux.

Alors Yao mit Choen à l’essai dans les cinq règles et les cent fonctions[2]) ; tout cela fut bien dirigé.

[Autrefois Kao-yang[3] eut huit fils capables ; les

  1. Ce sens est celui qui est indiqué par Se-ma Tcheng. Le texte correspondant de Mencius comporte une tout autre interprétation (cf. Legge, Chinese Classics, t. II, p. 223).
  2. Cf. p. 55. Le Che ki loen wen met 1a ponctuation après po koan, ce qui confirme notre traduction.
  3. Kao-yang est identifié par Se-ma Ts’ien avec Tchoan-hiu (cf. p.╓ 37 ). Dans ce texte, qui est tiré du Tso tchoan, il n’est pas certain que Kao-yang et Tchoan-hiu soient considérés comme un seul et même personnage ; en effet, Kao-yang est donné comme ayant eu huit fils excellents, tandis que plus loin Tchoan-hiu est cité comme le père d’un scélérat.