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pour réformer[1] les Ti du nord, qu’on bannît Hoan-teou sur la montagne Tch’ong[2] pour réformer les Man du sud, qu’on transférât San-miao à San-wei[3] pour réformer les Jong de l’ouest, qu’on laissât périr Koen sur la montagne Yu[4] pour réformer les I de l’est. Après ces quatre condamnations[5], il y eut une soumission générale dans l’empire.]

  1. En exilant les quatre coupables au nord, au sud, à l’ouest et à l’est, Choen prétend faire un exemple destiné à engager au bien les Ti ,les Man ,les Jong et les I c’est-à-dire les peuples barbares des quatre points cardinaux ; le Chou king n’en fait pas mention.
  2. La montagne Tch’ong se trouvait dans le territoire de la sous-préfecture actuelle de Yong-ting, préfecture secondaire de Li, province de Hou-nan.
  3. San-wei est le nom d’une montagne sur les bords de la rivière Tang, au sud de Toen-hoang, à l’ouest du Kan-sou.
  4. D’après le Kouo ti tche, la montagne Yu était sur le territoire de la sous-préfecture de Lan-chan, préfecture secondaire de I, province de Chan-tong. D’après le T’ong kien tsi lan (ch. I, p. 17 r°), elle se trouvait dans la sous-préfecture de Kan-yu, préfecture secondaire de Hai, province de Kiang-sou. Les deux localités sont très voisines.
  5. Le mot crime, condamnation, est écrit dans Se-ma Ts’ien [] ; c’est l’ancienne orthographe du mot ; mais Ts’in Che-hoang-ti trouva que ce caractère ressemblait trop au caractère hoang = souverain, qui faisait partie de son titre et c’est pourquoi il ordonna qu’on l’écrivit à l’avenir [] (H. T. K. K., ch. CCCXC, p. 38 v°).