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occupations de l’été[1] et avec soin les faire parvenir à leur but[2]. Le jour le plus long[3] et les constellations Ho servent à fixer le milieu de l’été. La population alors[4]

  1. Se-ma Tcheng montre que la leçon du Chou king préconisée par K’ong Ngan-kouo est obscure et embarrassée. — D’une manière générale, si l’on veut bien se rapporter à ce que nous avons dit de la constitution du texte du Chou king dans notre introduction, on verra que nous n’avons aucune raison de préférer a priori le texte traditionnel du Chou king à celui que nous donne Se-ma Ts’ien, puisque Se-ma Ts’ien écrivit avant l’établissement de ce texte traditionnel.
  2. C’est en été que les semences plantées par les laboureurs atteignent leur entier développement. A côté de cette interprétation, il faut citer l’opinion de Tcheng K’ang-tch’eng qui croit voir dans cette phrase l’indication qu’on observait l’extrême limite atteinte par l’ombre de la tige du cadran solaire ; mais rien n’autorise une théorie aussi alambiquée.
  3. Le jour le plus long est le solstice d’été. — Il n’y a pas à proprement parler de constellation ho ; le mot ho signifie feu, et comme l’élément feu correspond au sud et par suite à l’été, on appelle constellations feu celles qui culminent au moment du solstice d’été ; on donne plus spécialement ce nom, parmi les sept constellations qui occupent la région du ciel symbolisée par le dragon, aux deux constellations centrales qui sont [] et [].
  4. En été, le peuple se répand en toujours plus grand nombre dans les champs ; même les enfants et les vieillards sortent des maisons.