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Leou-cha[1] ; à l’est, il alla jusqu’au P’an-mou[2].

Les êtres en mouvement et ceux qui sont en repos, les dieux, petits et grands, les choses qu’éclairent le soleil et la lune, tout, sans exception, fut calme et docile.]

  1. Le Leou-cha ou « sables mouvants » est le nom que prend le désert de Gobi en dehors de la passe appelée Kia-yu-koan.
  2. Le Hai wai king (partie du Chan hai king), cité par P’ei Yn, dit : « Dans la mer orientale on trouve une montagne qui s’appelle Tou-souo. Sur cette montagne est un grand pêcher (l’arbre P’an-mou dont il est ici parlé) qui a trois mille li de circonférence. Au nord-est est une porte qui s’appelle la porte des génies ; c’est là que se rassemblent les dix mille génies. L’empereur du ciel en a confié la garde aux hommes divins ; l’un de ceux-ci s’appelle Yu-tié ; ils passent en revue et gouvernent les dix mille génies. Si un génie fait du mal aux hommes, ils l’enchaînent avec des liens de roseau, tirent sur lui avec des arcs faits en bois de pêcher et le jettent en pâture au tigre. — Yu-tié a pour compagnon T’ou-yu. Ces deux personnages sont considérés aujourd’hui comme les divinités protectrices des portes (cf. China Review, vol. IX, p. 20 ; de Groot, Les fêtes annuelles à Emoui, trad. française, p. 597 et suiv.).