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lien, Ho-siu, Ts’oen-lou, Hoen-toen 20-1, Hao-yng, Yeou-tch’ao, Tchou-siang, Ko-t’ien, Yn-k’ang, Ou-hoai, Ce sont là les noms de ceux qui, après les trois souverains, eurent l’empire. Cependant, comme les monuments écrits ne le rappellent pas, on ne sait pas la durée des règnes de ces familles, ni leurs généalogies, ni le lieu où elles eurent leur capitale.

Cependant les Poésies de Han 20-2 estiment que depuis l’antiquité ceux qui firent la cérémonie fong sur le T’ai-chan et la cérémonie chan sur le mont Leang-fou 20-3 furent au nombre de plus de dix mille personnes, Tchong-ni 20-4 vit ce témoignage, mais ne put les connaître tous. Koan-tse de son côté dit 20-5 : « Autrefois, il y eut soixante-douze personnes qui firent la cérémonie fong sur le T’ai-chan. Ceux que moi, I-ou 20-6, je connais, sont au nombre de douze. » En tête de sa liste, il y a Ou-hoai. Mais avant Ou-hoai et après les souverains du ciel, le calcul des années est illimité et insondable.

Comment les souverains et les rois s’élevaient et comment ils l’annonçaient 20-7, c’est ce que les anciens écrits ont perdu et on ne saurait le bien exposer. Est-ce à dire toutefois qu’il n’y eut ni empereurs ni rois ?

Or un appendice 20-8 du Tch’oen ts’ieou dit : « Depuis la grande séparation



20-1. Huen-toen ---- désigne proprement le chaos.

20-2. On sait que le Livre des Vers ou Che king existait en trois recensions principales, celle du pays de Lou, celle du pays de Ts’i et celle du pays de Han. C’est à cette dernière que Se-ma Tcheng emprunte son renseignement.

20-3. Le mont Leang-fou est une petite hauteur au pied du T’ai-chan. Cf. note 2 de la p. 9.

20-4. Tchong-ni est le surnom de Confucius.

20-5. Cf. note 1 de la p. 9.

20-6. I-ou est le nom personnel de Koan-tse. Cette citation se retrouve plus complète dans le traité sur les sacrifices fong et chan de Se-ma Ts’ien ; elle est extraite du 50e article des oeuvres de Koan-tse.

20-7. C’est-à-dire comment ils faisaient les sacrifices fong et chan qui étaient la déclaration de la prise de possession du pouvoir.

20-8. Une citation semblable à celle qui va suivre se trouve dans le T’ong kien kang mou qui l’attribue au livre intitulé Yuen ming pao