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III ― Le Bûcher.
DANS les sentiers perdus, moissonnant les bois morts,
Le Temps a traversé la forêt de mon âme,
Entassant et foulant souvenirs et remords,
En un sombre bûcher d’où jaillira la flamme,
O mes folles amours ! Démons ! Cœurs inhumains !
Accourez et dansez ! C’est mon âme qui brûle !
— Je m’en retourne aux cieux, comme le grand Hercule,
Sur les ailes du feu qu’ont allumé vos mains !