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La Double vie


À Théodore Moutard.


 
Quelque chose de moi, plus vivant que la vie,
Plus vrai que le réel dont je croyais souffrir,
Plus puissant que l’amour dont j’eus l’âme asservie,
Quelque chose de moi qui ne saurait mourir,

C’est la part de moi même à moi-même ravie,
Eparse au sein de tout ce qui ne peut finir,