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L’âme des morts sacrés dont la dernière haleine
Vient errer, chaque nuit, sur les lis odorants,
Le souffle intérieur qui roule sur la plaine
Des parfums infinis, tièdes et pénétrants.



Épilogue

 
O lampes des tombeaux, astres, feux symboliques
Allumés dans la nuit sereine où nous mourons,
Gazons qui fleurissez les humaines reliques,
Vous n’êtes pas encor tout ce que nous serons !