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Où se respire encor l’âme des bien-aimés,
Dans le recueillement des longs soirs parfumés,
A l’heure où, scintillant comme un pleur sous des voiles,
La tristesse des nuits monte aux yeux des étoiles.



III

Les Sources


 
Errant sous le dôme emperlé
Des verdures ensommeillées ;
Parfois, au sortir des feuillées,
L’œil clair des sources m’a troublé.