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ÉPILOGUE
Flammes sur mon chemin par l’amour allumées,
Larmes, ruisseaux sacrés de mes yeux descendus,
L’air a bu vos fraîcheurs et le ciel vos fumées ;
Les sables ont comblé vos vestiges perdus.
Sur les foyers déserts j’ai refermé la porte ;
Sur les bonheurs défunts j’ai couché le linceul ;
Rien ne reste de moi que ce qu’en moi j’emporte :
Des jours vécus à deux le poids me courbe seul.