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LES AILES D’OR
Madame, sous vos traits ses traits sont rajeunis ;
Et, comme des oiseaux gazouillant dans les nids,
C’est un printemps joyeux que votre voix éveille.
Paraissez ! — et le ciel dans vos regards descend.
Chantez ! — nous chercherons quelle fée, en passant,
Mit dans un seul écrin cette double merveille !