Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
CHANSON D’ÉTOILES
Nos yeux d’or se cherchent dans l’ombre ;
Nous suivons les mêmes chemins ;
Sans que dans l’immensité sombre
Jamais se rencontrent nos mains.
Chacune de nous, solitaire,
Doit lentement se consumer.
— Ô mes sœurs, heureuse la terre !
Le ciel est trop grand pour s’aimer.