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LA PLAINTE DE SAPHO
à mademoiselle rousseil
I
Celui qui passait triomphant
Debout dans sa grâce farouche,
Sous l’or de ses cheveux d’enfant
Dont le flot attirait ma bouche,
Celui dont la feinte douceur
M’atteignit de blessures telles,
C’était Phaon le beau chasseur
Dont les flèches étaient mortelles !