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Contes grassouillets.

son gendre, le beau cormoran empaillé de mylady !

Et il m’envoya un petit coup de stick sur le dos qui me fit horriblement mal.

— Venez donc, mylord ! goûter mon curaçao.

Et Héloïse les rappela enfin après ce dernier outrage, me laissant libre, mais profondément humilié et plus emplumé encore.

V

Huit jours après, je dînais avec ma bonne amie et nous riions encore de cette aventure.

On apporta un immense paquet, un colossal mannequin enfermé dans des papiers raides et reliés de ficelles.

On déballa ce mystérieux envoi et on découvrit un énorme cormoran, un vrai, celui-là, empaillé pour de bon et que le capitaine Mou-