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Vers Dorés
Frissonnant au couchant des cultes, quand vint l’aube
Je retrouvai la lyre et la coupe et la rose.
J’ai su du sang d’Adam garder la nouveauté,
Je rends à tout son lustre et sa forme première,
Je suis le moissonneur joyeux de la lumière
Et répands dans le vent des épis de clarté !