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LE LIVRE DE LA POUSTA.

allant aux champs il voyait provocante, hautaine, et sans même un regard pour lui.

Celle-ci était courbée, ridée, fanée.

— Mais, Zsuzsi, je peux me séparer de ma femme. Je serai ton mari, ton seigneur. Je veillerai sur ton bien, sur toi, je serai ta « paire » !

— C’est trop tard, Adam, c’est trop tard. Pourquoi veillerais-tu sur moi aujourd’hui ! Je n’ai plus rien à perdre. Mon bien, je saurai l’administrer moi-même, j’en aurai le temps.

— Si c’est comme ça, fit Adam en la dévisageant des pieds à la tête… je m’en retourne. Un bon somme… et puis, demain, nous verrons…

— Ne vous inquiétez de rien. Il souffle un vent d’automne, les feuilles chantent.