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LE LIVRE DE LA POUSTA.
pâlit (sous le fard il n’y paraît pas) et s’avance vers lui, plus crâne encore que d’habitude.
— Bonsoir, Adam, alors tu t’es souvenu de moi ? dit-elle, s’attendant à voir cet homme grand et fort s’abattre sur elle, lui broyer le corps et l’âme.
— Chère perle, ma violette, tu m’aimes donc toujours ? Tu me pardonnes tout ? Quelle bonne et brave femme tu es ! Comme tu vas être pour moi une fidèle épouse !
Zsuzsi, d’un mouvement hardi comme en avait la Zsuzsi Zana de la chanson, se jette au cou d’Adam.
— Mon chéri doré, te voilà… Tu m’aimes encore ?
Maintenant, maintenant, peut-être va-t-il la repousser, maintenant…
— Cher, cher agneau !