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LE LIVRE DE LA POUSTA.

disait-il, puis sans hésitation il poursuivit l’œuvre qu’il avait commencée, ma conversion, — vous avez tort. Ce que vous narrez est indigne d’un chrétien, et surtout de vous-même. Ne vous éloignez pas de nous. Ne cherchez pas à traduire avec des forces humaines les belles œuvres de Dieu. Ne vous créez pas des idoles d’après votre propre image. Car ne croyez pas qu’elles soient dignes d’intérêt pour l’homme. Seigneur, — disait-il d’une voix presque morte en prenant mes mains dans les siennes, — soyez des nôtres. Vous l’êtes, je le sais, par le cœur, et surtout par ce que vous percevez du monde d’ici-bas. Vous êtes un de nos « amis ». Ce sont les êtres humains et non les objets qui vous intéressent. Tâchez de faire de votre vice une vertu. Vous aimez les humbles, soyez des nôtres.