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LE LIVRE DE LA POUSTA.

bleaux, bronzes, tous les objets qui expriment la vanité éternelle de l’homme ne l’intéressaient pas. Dans mon cabinet de travail Jean ne voyait que moi.

Il me regardait bien en face. Je n’ai jamais vu des yeux plus purs, plus limpides que les siens. Il me semblait que son regard pardonnait même les péchés qu’il ne pourrait comprendre.

Au début, il me parla de choses indifférentes, mais toujours me regardant bien en face, en me fixant. Il me semblait qu’il voulait voir clair dans mon âme et qu’il voulait me comprendre puisqu’il portait dans son cœur le pardon. Une gêne presque inconsciente m’envahit. Je voulais parler d’autre chose, mais c’était malgré tout « l’Essentiel » qui m’attirait vers lui. J’ai pris son bras en l’invitant à faire le tour de mon jardin.