Page:Sigismond de Justh Le livre de la Pousta 1892.djvu/201

Cette page n’a pas encore été corrigée
192
LE LIVRE DE LA POUSTA.

avant sa conversion. Elle furetait parmi ses affaires (le Seigneur Jésus qui est dans les cieux ne lui comptera peut-être pas cela pour un péché) et, au fond de la malle verte, elle avait trouvé deux boîtes de rouge et une troisième pleine de farine blanche dont elle se poudrait (elle le savait pour l’avoir guettée un jour par le trou de la serrure) le cou, les bras, et même, Dieu pardonne ! la jambe malade.

Klára hochait la tête, mais ne disait rien, n’ayant pas encore de certitude.

Un jour, elle allait à la réunion. Au milieu des vignes elle rencontra une commère qui, gravement, se posta devant elle et la dévisagea.

— Oui, Klára, tu t’es mise en état de péché. Tu trafiques d’une façon qui déplaît au Seigneur. Tu as reçu le loup