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LE LIVRE DE LA POUSTA.

trouva bientôt en chemise devant Milly étonnée.

— Oh ! non, jamais !

— Pourquoi pas ? Vous êtes jeune, vous n’avez rien à cacher. Si vous étiez vieille, ce serait de même… Pas un cheval ne vous regarderait.

Mais Milly Becker ne céda pas. Elle n’allait pas se mettre à l’eau en chemise, peut-être ! Elle irait le lendemain à Orosháza acheter un costume de bain.

— Ah ! si ce n’est que cela, allons au « lac rond » : vous trouverez ce qu’il vous faut.

Et Klári remit une à une ses six jupes empesées.

Puis elles se dirigèrent vers le « lac rond » situé à deux cents pas plus loin. C’est une petite mare dont l’eau est encore plus salée, plus vaseuse. Des tentes se