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LE LIVRE DE LA POUSTA.

Coumanie, paysans pour la plupart ou petits industriels qui, après une cure de six semaines, laissent leurs Maux dans la vase du Gyapáros.

Le soir, les « villégiateurs » se reposent sous les mûriers. Chacun d’eux a apporté avec soi les expériences et le savoir de sa ville ou de son comitat et émerveille hôtes et voisins.

Au milieu de la grand’rue se trouve la maisonnette de Klára Sûle, pieuse « croyante » qui a enterré ses deux époux, le cœur léger, sans boire ni chanter, ainsi qu’il sied à une femme « édifiée dans la religion du Christ ».

Elle aussi avait une pensionnaire, une « dame » venue par le train de l’après-midi. Bien que, selon l’Écriture, la fierté soit un mal, pourquoi le nierions-nous ? Klára Sûle était fière d’héberger une per-