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LE PÂTRE


Tout est calme encore lorsque, laissant derrière moi le dernier poteau du domaine de Szénás, j’atteins la pousta de Csabacsűd.

En haut, des myriades d’étoiles semant une lueur blafarde sur la buée légère qui s’envole vers elles. En bas, la surface obscure et infinie du sol.

Je quitte ma voiture pour ne pas troubler le majestueux repos de la nuit.