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LE LIVRE DE LA POUSTA.

ou je te jette en bas. Et ils recommencent à lutter de nouveau, muets, les dents serrées, contenant leur respiration. Mais ils s’enfoncent de plus en plus dans la paille qui les enveloppe comme dans un nid.

Au-dessous d’eux, les flammes s’élèvent, la fumée les étouffe, ils n’en peuvent plus.

— As-tu encore une allumette ? demande Zsiga d’une voix suffoquée.

Il comprend. Il met le feu en même temps à leurs pieds, à leurs côtés et à leur tête. Ils s’enlacent étroitement, et au milieu d’un long et éternel baiser, se noient en l’océan de flammes…