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LE LIVRE DE LA POUSTA.

— Non ! Et elle se posta en travers de la porte.

— Allons, petite niaise ! Tu ne vas pas me barrer le chemin, peut-être !

— Gyuri, regarde-moi bien en face. Tu te creuses la tête à des méchancetés. Calme-toi, reste ici, avec moi… Je te verserai à boire… tu m’embrasseras les lèvres. Mais ne pars pas, pas aujourd’hui ! Reste avec moi… je me charge de répondre aux oiseaux… de leur répondre pour toi.

— Ni étoile, ni baiser, ni chant d’oiseau ne peuvent me retenir. Place !

Et il voulut la pousser de côté. Mais Zsiga était forte. Ils en vinrent aux mains. Une lutte s’engagea. Tous deux s’essoufflaient, sans prononcer un mot.

Cependant Gyuri avait la tête montée par le vin. Il s’acharnait, fouetté par cette