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LE LIVRE DE LA POUSTA.

Un soir, je lui annonçai que dans quelques semaines nous partirions pour notre voyage d’hiver.

— Qu’en dis-tu ? Ne préfères-tu pas rester ici ? lui demandai-je.

— Cela m’est égal, répondit-il avec son indifférence habituelle.

Le lendemain matin, je lui payai son mois. Il me pria alors de le laisser aller à Orosháza pour voir une de ses sœurs.

Je lui accordai le congé demandé. Moi-même, j’allai au village chez l’un des terriens qui m’avait invité à dîner.

Dans l’après-midi, passant devant la csárda, j’eus l’idée d’y entrer ; les gars du village chantaient à tue-tête ; j’aurais bien voulu apprendre quelque air nouveau…

En ouvrant la porte, qui vois-je au mi-